Vidéo

Les églises des abbayes cisterciennes de la filiation de Clairvaux

Clémentine Villien
EPHE - PSL, Université PSL

Clémentine Villien, doctorante au LabEX Hastec, présente son sujet de recherche.

<iframe width="auto" height="auto" src="https://www.youtube.com/embed/sRky4_wriG0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>

Clémentine Villien est doctorante Hastec - promotion 2016-2019 au sein de l'Ecole doctorale 113 (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) sous la direction de Philippe BERNARDI Laboratoire LAMOP (Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris – UMR 8589)

Résumé :

Durant la décennie 1130-1140, le diocèse de Besançon connaît une vague de fondations d’abbayes cisterciennes sous l’action de l’abbaye de Clairvaux et de son abbé, saint Bernard. Ces nouveaux monastères érigent leurs abbatiales pendant la seconde moitié du XIIe siècle, en adoptant peu à peu les caractéristiques de l’architecture gothique cistercienne née dans les années 1150 dans le groupe formé par la cathédrale de Langres et l’abbatiale de Clairvaux III. Ce courant entre dans le diocèse de Besançon par le biais de l’abbaye de Cherlieu, fille de Clairvaux, et se diffuse grâce au système de filiation jusque dans les abbayes-filles des abbayes comtoises, pour la plupart situées dans les diocèses de Genève et de Lausanne et fondées dans le même mouvement. L’objectif de cette thèse est donc d’étudier l’homogénéité architecturale et la diffusion des techniques constructives, qu’elles soient cisterciennes ou locales, au sein de ce réseau d’abbayes liées par un territoire, une époque et une filiation. Il faudra également essayer de comprendre ce que les solutions adoptées reflètent de la spiritualité cistercienne et des diocèses à ce moment charnière pour l’architecture de cet ordre monastique.