Chapitre 2

Voyages et expéditions

Wilhelm à Paris

L'esprit moderne

À la fin de l’année 1797, huit ans après son premier séjour à Paris, Wilhelm décide de s’installer dans la capitale française avec son épouse, Caroline, et ses deux enfants.

À son arrivée, Wilhelm découvre « l’esprit moderne » qui règne alors dans les salons de la capitale. Il attend de son séjour une source d’enrichissement approprié à sa théorie de la Bildung, et Paris se présente à ses yeux comme la ville idéale. Il se trouve plongé dans un foisonnement d’idées, de lectures et de rencontres qui stimulent sa productivité intellectuelle.

Wilhelm prend la mesure de l’immense richesse des musées. Il observe aussi l’essor du néoclassicisme dans les salons d’art et les théâtres, dont la vedette incontestée est alors François-Joseph Talma. 

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Théâtre-Français, Mr. Talma. Rôle de Titus (dans Brutus)
Adrien Godefroy, s.d., Gravure au pointillé, colorée, 19,8 x 14,7 cm, Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et Photographies. © Bibliothèque nationale de France
« Mon séjour ici sera extrêmement utile. L’esprit moderne, surtout dans ses extrêmes et ses extravagances, n’est nulle part ailleurs autant chez lui qu’ici. La France a donné son orientation à la manière de penser de la fin de notre siècle. »
Wilhelm von Humboldt à Friedrich Gentz, 1797

Lors de son séjour à Paris, entre novembre 1797 et août 1799, Wilhelm tient un journal. Les pages conservées témoignent du souci constant de Wilhelm de consigner par écrit ses observations. Les données recueillies de la sorte vont lui permettre, par la suite, de nourrir et de développer ses propres réflexions.

Wilhelm von Humboldt,<i> Journal parisien</i>, 1797

Jardin du musée des Monuments français, ancien couvent des Petits-Augustins
Jardin du musée des Monuments français, ancien couvent des Petits-Augustins
Hubert Robert, 1803, Huile sur toile, 37 x 45,8 cm, Paris, musée Carnavalet. © Photo Josse / Leemage

La France a profondément marqué Wilhelm. Elle joue dans sa vie un rôle essentiel, allant bien plus loin que de simples découvertes culturelles ou une perception cultivée de la littérature. Son milieu scientifique et ses institutions prestigieuses, ses sociétés, ses organes de publication, ses chercheurs reconnus et ses grands projets ont eu une influence considérable sur Wilhelm von Humboldt. 

Expédition en Amérique

Préparation du voyage

À la mort de leur mère en 1796, les frères Humboldt héritent d’une fortune considérable. Alexander choisit d’abandonner sa carrière de fonctionnaire pour mener à bien ses propres projets, notamment celui d’une expédition hors d’Europe. Paris lui semble être alors un point de départ idéal et y rejoint son frère en mai 1798.

Lors de son séjour à Paris, Alexander fait la connaissance d’Aimé Bonpland, jeune médecin et naturaliste français. Partageant la même passion pour la botanique et les voyages, Alexander lui propose de l’accompagner dans son voyage en Amérique équinoxiale. Aimé Bonpland devient alors son loyal compagnon et assistant pendant ses cinq ans de voyage.

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Silhouette of Alexander von Humboldt
Charles Wilson Peale, 1804 © Monticello, Thomas Jefferson Memorial Foundation
Silhouette of Aimé Bonpland
Charles Wilson Peale, 1804 © Washington D.C., Library of Congress
« Mon voyage est irrémédiablement décidé. Je me prépare encore pendant quelques années et je rassemble les instruments. Je séjourne en Italie un an ou un an et demi, pour me familiariser avec les volcans. Puis on ira en Angleterre en passant par Paris. Et ensuite, en route vers les Indes Occidentales. »
Alexander von Humboldt, 1797
Théodolite à deux lunettes
Théodolite à deux lunettes
Henry Prudence Gambay (fabricant), s.d., Acier, cuivre, laiton, verre, 60,3 x 31,5 x 36,5 cm, Paris, Observatoire de Paris, 169. © Sylvain Pelly / Observatoire de Paris

Alexander von Humboldt attache une grande importance à la mesure, au repérage et à la quantification dans ses voyages scientifiques. Avant d’embarquer pour l'Amérique, il réunit une collection des instruments et des équipements dont il aura besoin.

Parmi ces objets on compte des instruments permettant la mesure de la position dans l’espace (des sextants, des chronomètres et des baromètres) ainsi que des instruments qui permettent de mesurer des grandeurs physiques comme la température de l’air ou de l’eau, l’inclinaison et l’intensité du champ magnétique, la composition de l’air, jusqu’aux nuances du bleu du ciel.

Ces instruments, dont la plupart ne reviendront pas, constituent un véritable laboratoire nomade qui suit Humboldt et Bonpland de Cumaná (dans l’actuel Venezuela) jusqu’au Mexique, en passant par le grand fleuve Orénoque et les Andes. 

Scène nocturne avec Alexander von Humboldt au bord de l'Orinoco
Scène nocturne avec Alexander von Humboldt au bord de l'Orinoco
Gottlieb Schick, 1807, Gravure, 17 x 21 cm, Berlin, Staatsbibliothek zu Berlin. © BPK, Berlin / Dist. RMN-Grand Palais / Renate Richter

Départ pour l'Amerique

Leur départ pour le nouveau monde, pourtant, ne se fait pas sans difficultés. L’expédition de Nicolas Baudin dans les terres australes, à laquelle ils sont invités à participer, est reportée pour cause de guerre. Ils tentent alors en vain de rejoindre l’Égypte, où les savants de Bonaparte mènent alors la campagne scientifique la plus ambitieuse de l'époque.

C’est finalement en Espagne qu’ils parviennent à prendre le large. Ils obtiennent un passeport pour étudier et réunir, en toute liberté et sous la protection du Roi Charles IV, des collections minéralogiques et botaniques dans les domaines d'outre-mer de l’empire espagnol. 

Le 5 juin 1799, les deux voyageurs embarquent sur la frégate Pizarro à destination de Ténériffe d’abord, puis de Cumaná en Nouvelle-Grenade.

Impression de plantes du voyage. Guercus mexicana.
Impression de plantes du voyage. Guercus mexicana.
Alexander von Humboldt et Aimé Bonpland, 1803, Encre sur papier, 30 x 20 cm, Paris, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 988, fol. 159. © RMN-Grand Palais (Institut de France) / Gérard Blot
« Nous courons dans tous les sens, comme des fous ; les trois premiers jours, nous n’avons pas pu décider quoi que ce soit car nous étions trop occupés à jeter un objet pour en saisir un autre. Bonpland assure qu’il perdra la raison si tous ces miracles ne cessent pas bientôt. […] Je sens que je vais être heureux ici et que ces impressions m’accompagnent encore souvent à l’avenir. »
Alexander à Wilhelm von Humboldt, 16 juillet 1799 (Cumaná)

Pendant cinq ans, Alexander et Aimé récoltent de nombreux animaux et spécimens botaniques en Amazonie, explorent la forêt tropicale de Cuba et traversent les cordillères des Andes. C’est alors qu’Alexander gravit le volcan Chimborazo, considéré à l’époque comme le sommet du monde.

Humboldt et Bonpland au pied du Chimborazo en Equateur
Humboldt et Bonpland au pied du Chimborazo en Equateur
Friedrich Georg Weitsch, 1806, Huile sur toile, 163 x 226 cm, Berlin-Brandenburg, Stiftung Preussische Schlösser und Gärten. © BPK, Berlin / Dist. RMN-Grand Palais / Hermann Buresch
Journal de botanique
Journal de botanique
Alexander von Humboldt et Aimé Bonpland, 1799-1804, Encre sur papier, 33 x 44,5 cm, Paris, Muséum national d'histoire naturelle, Bibliothèque centrale du Muséum, Ms.53, © Paris, Muséum national d'Histoire naturelle

En 1803, ils quittent l’Amérique du sud pour parcourir le Mexique. Ils prolongent ensuite leur voyage et se dirigent vers les États-Unis, où ils rencontrent le président Thomas Jefferson.

Leur voyage terminé, Alexander et Aimé embarquent pour la France en juin 1804 avec quarante-cinq caisses remplies de plus de 60 000 spécimens botaniques, de minéraux, d’échantillons de terre, d’animaux naturalisés, d’insectes desséchées, de pièces archéologiques, de cartes géographiques inédites et de cahiers entiers d’observations.

Voyages en Europe

Le pays basque

Peu après le départ de son frère Alexander pour l'Amérique, Wilhelm von Humboldt découvre à son tour une terre pratiquement inconnue sur le plan culturel et linguistique, le Pays basque.

Wilhelm visite l’Espagne pour la première fois, accompagné de sa femme et de ses enfants, d’août 1799 à avril 1800. Après une escale en Andalousie et à Madrid, Wilhelm est séduit par les paysages montagneux du Pays basque.

Humboldt- Cantabrica, notes sur le voyage en Espagne
Cantabrica, notes sur le voyage en Espagne
Wilhelm von Humboldt, 1801, Encre sur papier, Berlin, Staatsbibliothek, Handschriftenabteilung, Ms.germ. qu. 500, © Berlin, Staatsbibliothek

Passionné pour les mystères de la langue de cette région, sans racines communes avec les autres langues de la région, il organise un deuxième voyage seul au printemps de 1801 consacrée entièrement à l’étude de cette langue. C’est lors de ce voyage que Wilhelm découvre sa vocation de linguiste.

 

humboldt-Bas-relief sculpture of Eurus
Bas-relief sculpture of Eurus
Studio of Christian Daniel Rauch, 1822 © Berlin, private collection

Ambassadeur à Rome

En poste à Rome à partir de 1802, où il est ambassadeur de la Prusse auprès du Saint-Siège, Wilhelm von Humboldt se montre moins intéressé par la politique que par le patrimoine artistique de la ville éternelle. Néanmoins, cette fonction lui permet de continuer à enrichir sa connaissance de l’histoire et de la culture grecque et romaine.

Sa femme et lui collectionnent de nombreuses sculptures antiques, et réunissent régulièrement dans leur appartement, situé à quelques pas des escaliers de la place d’Espagne, des artistes allemands et européens. Ils aident à lancer la carrière de peintres et sculpteurs importants tels que Gottlieb Schick ou Christian Daniel Rauch. Avant de rentrer à Berlin en 1808, Wilhelm publie un éloge à la ville éternelle : 

Extrait de Rome par Wilhem von Humboldt

Humboldt- Vue sur Rome à partir de la villa de Malte
Vue sur Rome
Johann Christian Reinhard, 1835, Huile sur toile, 167 x 266,5 cm, Munich, Neue Pinakothek. © akg-images

Alexander à Paris

Autoportrait d'Alexander von Humboldt
Autoportrait d'Alexander von Humboldt
Alexander von Humboldt, 1814, Craie noire, estompe, mine de plombe, rehauts de craie blanche, 36,3 x 28,3 cm, Munich, collection particulière. © Johannes von Mallinckrodt

Retour d'Amérique

À son retour d’Amérique, Alexander est accueilli en France comme un héros. Il débarque à Bordeaux le 3 août 1804. Dès son arrivée à Paris, Alexandre se consacre à approfondir et à dépouiller toutes ses observations réalisées en Amérique. La présence à Paris de bibliothèques exhaustives et d'institutions spécialisées lui permettent de compléter ses observations de voyage pour en rédiger le récit avec éclat et exactitude.

Il devient membre de nombreuses sociétés savantes et présente à sept reprises les résultats de son voyage aux membres de l’Institut de France. Il profite également des réseaux d’intellectuels de Paris et collabore souvent avec ses collègues savants, tels que Berthollet, Laplace, Gay Lussac, Chaptal, Monge et Cuvier. Son esprit de synthèse et ses talents d’orateur, sa capacité à mêler données empiriques et récit d’explorateur font de lui l’un des personnages les plus prisés de l’intelligentsia parisienne.

Réseaux et amitiés

Pendant ces années à Paris, Alexander fréquente également les salons des grandes dames comme ceux de Mme de Staël et de Mme de Duras. Épouse du Premier gentilhomme de la Maison du roi et patronne officiel du plus influent salon politique et littéraire entre 1816 et 1826, Claire de Duras devient une des plus chères amies d’Alexander. Ils entretiennent une correspondance assidue tout au long de leurs vies.

C’est très probablement chez elle qu’il noue également une amitié très vive avec l’écrivain français Chateaubriand. Alexander trouve en Mme de Duras, et même en Chateaubriand, d’occasionnels relecteurs d’épreuves qui lui firent l’honneur de corriger quelques légères erreurs sémantiques.

Nécessaire du bureau d'Alexander von Humboldt
Nécessaire du bureau d'Alexander von Humboldt
Bois, cuir, tissu (velours), os, ivoire, porcelaine, verre, cire, métal (plomb), carton, 47,5 x 38 x 16,5 cm, Paris, Observatoire de Paris, 254, © E.Kaftan / Observatoire de Paris

Alexander von Humboldt à Claire de Duras, 1818

Portrait de François Arago
Portrait de François Arago
Charles de Steuben, 1832, Huile sur toile, 110 x 96 cm , Paris, Observatoire de Paris, I.63 , © S. Pelly / Observatoire de Paris

C’est également à Paris qu’Alexander lie une amitié profonde avec le savant français François Arago. Leur amitié durera quarante-quatre ans. Leur correspondance témoigne de la diversité des intérêts scientifiques qu’ils partageaient : astronomie, physique, instruments scientifiques, géographie et géophysique, géologie et chimie. Ils échangent également des récits de voyage et des descriptions de leurs vies quotidiennes.

L’Observatoire de Paris est le lieu symbolique de l’amitié entre ces deux hommes. Le bureau et l’écritoire de Humboldt et le tableau noir utilisé par Arago pour ses cours d’astronomie populaire y sont aujourd’hui encore conservés, un écho de cette amitié lointaine entre deux savants d’exception.

C’est avec grand regret qu’Alexander quitte Paris en 1826 pour s’installer à Berlin. Néanmoins, ayant vécu à Paris plus de vingt ans, Alexander von Humboldt garde des liens forts avec la société parisienne et il continue d’y séjourner régulièrement.

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Bureau d'Alexander von Humboldt
© Sylvain Pelly / Observatoire de Paris
Note d'Alexander von Humboldt
Note d'Alexander von Humboldt trouvée dans son bureau après son décès,
Alexander von Humboldt, 1859, Encre sur papier, Paris, Bibliothèque de l'Observatoire, 254, fol. 2, © Observatoire de Paris

Autour de l'exposition virtuelle

Exposition au CROUS de Paris

En 2014, Paris Sciences et Lettres créait sa première exposition in situ, fruit d'une collaboration entre chercheurs et institutions prestigieuses en France et en Allemagne. Un an plus tard, PSL s'associait au CROUS de Paris pour donner une nouvelle forme à cette exposition, cette fois au milieu des étudiants. L'exposition s'est implantée dans les lieux de vie quotidiens des étudiants et personnels du CROUS, pour susciter leur étonnement et faire découvrir le parcours exceptionnel d'Alexander et Wilhelm von Humboldt.

Dates : 01 septembre 2015 au 18 décembre 2015

Tarifs : Gratuit 


Horaires : Ouvert au public du lundi au vendredi, de 9h à 16h30. 

Lieu : Centre Sarraih, 39 avenue Georges Bernanos, 75005 Paris

Catalogue de l'exposition

Les frères Humboldt. L'Europe de l'esprit, éd. De Monza, 2014, 200 pages.L'ouvrage ici présenté est le catalogue accompagnant l'exposition « Les frères Humboldt, L'Europe de l'Esprit » organisée par Paris Sciences & Lettres (PSL) qui a eu lieu du 15 mai au 30 juin 2014 à l'Observatoire de Paris. Le catalogue présente les frères Guillaume et Alexandre de Humboldt, intellectuels des Lumières allemandes, leur travail, leurs influences et leur postérité, au travers de cinq sections qui retracent les grands thèmes de l'exposition : « Matrix : racines familiales et actualité de l'Antique », « Res Publica : Révolution, Régénération », « L'Europe et le Monde : l'Autre comme horizon », « Morphologies : la partie et le tout » et « Savoir partager ! (savoirs partagés) ».

Au-delà de la documentation des pièces exposées (reproductions de cartes, d'écrits et d'objets), le catalogue est un ouvrage théorique qui inclut une dizaine d'essais rédigés par d'éminents spécialistes. Des encadrés rédigés par Laurence Bobis, Directrice de la bibliothèque de l'Observatoire, permettront aussi de faire le point sur des questions biographiques, politiques ou scientifiques particulières.

Destiné au grand public, aux visiteurs de l'exposition et à un public initié, l'ouvrage s'inscrit dans le prolongement de l'exposition et vise à mettre en avant les valeurs d'innovation, d'universalisme et d'ouverture au monde défendue par les frères Humboldt. Brillants esprits, l'un scientifique, l'autre littéraire, leurs travaux font montre de leur profond humanisme ainsi que de leur vision d'une Europe unie, fondée sur le progrès du savoir.

Disponible sur toutes les plateformes de vente en ligne et à la libraire l'Ecume des pages (174 Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris). 

À propos

Cette exposition virtuelle a été conçue comme le prolongement de l’exposition Les frères Humboldt, l’Europe de l’Esprit, réalisée à l’Observatoire de Paris du 15 mai au 11 juillet 2014.

Les frères Humboldt illustrent les communes valeurs qui unissent la France et le monde germanique par-delà les remous de l'Histoire : la fascination pour l'Antiquité, l'apologie du rationalisme, l'universalisme. Faire revivre, au travers de ces deux frères, l'effervescence intellectuelle d'une époque où tout est possible, montrer leur capacité d'innover, leur engagement, leur ouverture au monde, telle est l'ambition de cette toute première exposition à leur être consacrée, la première aussi qui soit montée par l'Université de recherche Paris Sciences et Lettres.

En se plaçant sous cette double figure tutélaire littéraire et scientifique des frères Humboldt, PSL fait sien l'idéal académique qu'ils ont défendu : une université qui repose sur l'excellence scientifique, qui revendique un modèle de formation par la recherche, qui embrasse toutes les disciplines, de l'astrophysique à la création artistique, des mathématiques aux humanités classiques.

Téléchargez le dossier de presse

 

Commissariat scientifique de l'exposition in situ

Bénédicte Savoy, Professeure d'histoire de l'art à Berlin

David Blankenstein, diplômé en histoire de l'art et en muséologie

 

Organisateurs de l’exposition

Paris Sciences et Lettres Research University (PSL), en partenariat avec le Labex TransferS.

 

Comité scientifique

Sous la présidence de Marc Fumaroli, de l'Académie française.

  • Elisabeth Beyer, attachée du livre à l'Ambassade de France en Allemagne
  • Laurence Bobis, directrice de la bibliothèque de l'Observatoire
  • Monique Canto-Sperber, présidente de Paris Sciences et Lettres Research University
  • Barbara Cassin, directrice de recherche au CNRS
  • Michel Espagne, directeur du Labex TransferS
  • Ottmar Ette, professeur à l'Université de Potsdam
  • Christine von Heinz, propriétaire des archives et du château de Tegel
  • Ulrich von Heinz, propriétaire des archives et du château de Tegel
  • Eberhard Knobloch, professeur émérite de l'Université technique de Berlin
  • Michelle Lenoir, directrice de la Bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle
  • Henri Loyrette, conseiller d'Etat
  • Daniel Marchesseau, conservateur général honoraire du patrimoine
  • Hermann Parzinger, président de la Fondation du patrimoine culturel prussien (SPK)
  • Jürgen Trabant, professeur émérite de l'Université libre de Berlin 

Remerciements

Marc Fumaroli et Monique Canto-Sperber souhaitent remercier :

  • Madame Susanne Wasum-Rainer, Ambassadeur d'Allemagne en France
  • Monsieur Louis Gallois et Monsieur Louis Schweitzer, les deux Commissaires généraux à l'investissement
  • Monsieur Claude Catala, Président de l'Observatoire de Paris
  • Les membres fondateurs de la Fondation Paris-Sciences et Lettres Les membres du Labex TransferS et son directeur Michel Espagne
  • La République des Savoirs et son directeur Antoine Compagnon

Ainsi qu'Emmanuel Suard et Hubert Guicharrousse (Berlin, Ambassade de France en Allemagne), Hinrich Sieveking (Munich, collection Winterstein), Heinrich Schulze Altcappenberg (Berlin, Kupferstichkabinett SMB-PK), Isabelle le Masne de Chermont (Paris, BNF), Caroline Noyes et Gabriel Carlier (Paris, MNHN), Manfred Gräfe et Cornelia Gentzen (Berlin, Stiftung Stadtmuseum, Humboldt-Sammlung Hein et Hausarchiv), Hans-Dieter Nägelke et Claudia Zachariae (Berlin, Technische Universität, Architekturmuseum), Stéphanie Baumewerd, Annick Trellu et Philippa Sissis (Berlin, Technische Universität, Instistut d'histoire de l'art), Elisabeth Michel (Berlin), Sandrine Maufroy (Paris, Université Paris 4-Sorbonne), Emilie Oléron Evans (Londres, Queen Mary, University of London), Marie-Ange Maillet (Paris, Université Paris 8-Saint-Denis), Vincent Platini (Berlin, Freie Universität), Leah Stearns (Monticello, Thomas Jefferson Foundation at Monticello).

 

Coordination du projet et commissariat général

Hélène Chaudoreille

Annael Le Poullennec

Véronique Prouvost

 

Réalisation de l'exposition virtuelle

Nathalie Figueroa

Avec l'aide de

L'équipe du Pôle Ressources et Savoirs, PSL.

Dimitri Le Meur, ENS.

 

Voix enregistrées - lecteurs

Thomas Claret, Alice Billon, Anne Buers

 

Crédits thématiques du site

  • Gottlieb Schick, Wilhelm von Humboldt, 1808, huile sur toile, 86 x 66 cm, © Berlin, Deutsches Historisches Museum
  • Henry William Pickersgill, Alexander von Humboldt, 1831, huile sur toile, 142,2 x 109,2 cm © Bridgeman Art Library
  • Johan Weitsch, Humboldt et Bonpland au pied du Chimborazo en Equateur, 1806, Huile sur toile, 163 x 226 cm © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Hermann Buresch
  • Wilhelm von Humboldt, Anleitung zur Entwerfung einer allgemeinen Sprachkarte [Instructions pour la réalisation d'une carte générale des langues], annexe à une lettre à Goethe du 15 novembre 1812, encre sur papier, © Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Goethe und Schiller-Archiv